Bonjour,
Juste sur cet aspect auquel on peut répondre immédiatement : il n'y a en vérité pas de problème dans la mesure où l'on peut toujours recoder une variable quantitative continue en définissant des classes. Il y aurait même souvent intérêt à le faire en écologie, notamment pour s'affranchir de la question de la corrélation linéaire sous-jacente à l'ACP. L'ACP est en effet critiquée par les auteurs, certains étant choqués que l'on continue à l'utiliser en écologie qui est "pleine" de non linéarités. Personnellement cela ne me choque pas outre mesure du moment que l'on regarde un peu graphiquement ce qui se passe en bivarié à l'aide de diagrammes de dispersion, et que l'on ne balance pas un gros paquet de variables sans faire de tri préalable : ce n'est pas parce que l'ACP et l'ACM sont des méthodes multivariées qu'il faut leur envoyer toutes les variables disponibles, sans discernement ...
En cas de découpage en classes en vue d'une ACM, il faut cependant faire attention à deux choses :
1) ne pas avoir des nombres de classes très différents parmi les variables,
2) éviter d'avoir des modalités rares.
L'ACM est encore sans doute insuffisamment utilisée d'une façon générale en écologie, mais cela ne veut pas dire qu'il vous faille faire une ACM.
Disons que pour répondre à cette interrogation précise, il n'y a pas de problème technique pour faire une ACM, comme expliqué plus haut.
Cordialement
Philippe
"anna.soleil@voila.fr" <anna.soleil@voila.fr> a écrit :
On m’a recommandé de faire une ACM plutôt qu’une ACP, mais mes données ne correspondent pas à un tableau disjonctif.
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