>Bonjour,
>
>Je dispose d'une matrice d'abondance sites*espèces obtenue par des récoltes
>de biomasse.
>Si je comprends bien, l'AFC maximise la dispersion des scores des espèces en
>affectant à chacune d'elles un poids, parce que le score d'une espèce
>abondante est plus "fiable" que celui d'une espèce moins abondante.
il y a des confusions...
l'AFC trouve un score des especes de variance maximale. Chaque espece
est placée à la moyenne des sites qu'elle occupe.
l'AFC trouve un score des sites de variance maximale. Chaque site est
placé à la moyenne des espèce qu'il contient.
c'est le reciprocal averaging (espece à la moyenne des sites et sites
à la moyenne des colonnes). C'est une approche totalement symétrique
considérant comme individu statistique l'individu ayant comme
attribut son espèce et son site.
> je
>trouve que si cet argument est justifié dans le cas de données en
>présence-absence, il est discutable avec des données quantitatives. aussi je
>voudrais savoir s'il est possible d'affecter un poids égal à toutes les
>espèces.
le probleme ne vient pas du type de données mais de l'objectif
(typologie de sites, typologies d'espèces ou les deux).
>dans ce cas est-il préférable de faire une ACP (normée ?) sur la matrice
>X.fcta en conservant le poids des lignes ou bien peut-on travailler
>directement sur la matrice Dn*X.fcta (avec Dn matrice diagonale du poids des
>lignes) ? y a-t il une différence ?
En principe, on utilise une acp centrée sur les données faunistiques
(memes unités). Par contre, je ne vois pas l'interet de prendre le
tableau centré de l'AFC. l'AFC a des propriétes optimales. Elle est
definie par son centrage et ses pondérations. Ce type de bricolage
detruit totalement les proprietés de l'AFC. Les versions asymétriques
de l'AFC (ANSC sur profils lignes ou colonnes) sont des possibilités
mais cela depend encore de l'objectif.
>en travaillant avec la matrice Dn*X.fcta, est-ce que cela ne permettrait pas
>ensuite de projeter des variables environnementales sans utiliser de produit
>scalaire avec les poids des lignes ?
Pourquoi ne pas faire de couplages ??
La situation et l'objectif n'étant pas clairement explicité, il me
semble difficile de donner des conseils sur une marche à suivre.
Cordialement
-- Stéphane DRAY --------------------------------------------------------------- Biométrie et Biologie évolutive - Equipe "Écologie Statistique" Universite Lyon 1 - Bat 711 - 69622 Villeurbanne CEDEX - FranceTel : 04 72 43 27 56 Fax : 04 78 89 27 19 04 72 43 27 57 E-mail : dray@biomserv.univ-lyon1.fr --------------------------------------------------------------- ADE-4 http://pbil.univ-lyon1.fr/ADE-4/ADE-4F.html ---------------------------------------------------------------
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