Ce sont des fichiers de structure particulière qui contiennent les données sur lesquelles travaille ANALSEQ
Un F.T peut contenir plusieurs séquences qui peuvent être des acides nucléiques ou des protéines, un F.T ne pouvant contenir que des séquences d'un seul type (pas de mélange acides nucléiques, protéines autorisé dans un même F.T .). Chaque séquence est caractérisée par un nom, et possède un code génétique choisi parmi les codes connus (c'est le code de l'organisme porteur ). Les séquences d'acides nucléiques ont de plus une phase de lecture (0,1 ou 2) qui n'a de sens que pour les parties codant les protéines.
Un F.T. peut aussi contenir un sous ensemble constitué par un groupe de ses propres séquences. Nous l'appelerons : espace de travail F.T.P.E.
A tout moment ANALSEQ connaît un fichier de travail dit fichier de travail principal (F.T.P) : le travail ne peut commencer tant que l'utilisateur n'a pas fourni le nom de ce fichier. Seules les séquences du F.T.P. peuvent être traitées, l'utilisateur peut cependant changer de F.T.P en cours de travail (commande CHB). L'utilisateur peut d'autre part ouvrir un deuxième fichier de travail dit fichier de travail auxiliaire (F.T.A.) dans lequel il peut insérer de nouvelles séquences (commandes INS, PRO, SIM, BLO, SIG).
L'utilisateur peut, à partir des séquences du (F.T.P.), définir SD1 une séquence dite "séquence définie" et notée SD1, sur laquelle il veut travailler. La SD1 peut être une des séquences du F.T.P. ou construite par combinaison quelconque des opérations d'extraction, de concaténation, de complémentation et d'inversion à partir d'une ou plusieurs séquences du F.T.P. La SD1 comme les séquences du fichier a un nom, un code génétique et, pour les séquences nucléiques, une phase. Toutes les fois que cela est possible elle hérite ces propriétés des séquences qui ont servi à sa construction, sinon leur valeur est demandée par le système. La séquence SD1 a une longueur quelconque. Cette longueur doit cependant être un entier ce qui peut être une limitation pour des ordinateurs 16 bits. La commande qui permet de définir SD1 est DEF.
La commande 2DE, strictement identique pour l'utilisateur à DEF, permet de définir une deuxième séquence notée SD2. Cette séquence ne peut être utilisée que par les commandes la comparant à SD1 (ALS, COS ). Sa longueur maximale est limitée par le paramètre MAXI défini au moment de l'implantation du système.
Toutes les commandes ont au moins 3 lettres et peuvent toutes être abrégées à leurs 3 premières lettres. Il n'y a cependant pas, contrairement à ACNUC, de réelles abréviations des commandes : les lettres en plus des 3 premières sont simplement ignorées par la machine.L'emploi de majuscules ou de minuscules est indifférent.
L'action d'une commande peut être modifiée par la présence de clefs qui sont :
Exemple :
%COD/LPT/TOT/CUM
Sortie dans un fichier analseq.out des fréquences des codons dans chacune des séquences du fichier puis sortie des fréquences moyennes des codons pour l'ensemble de ces séquences.
Toute commande avec la clef /TOT/ entraine la perte de SD1.Si la commande CHB qui permet de changer le F.T.P., désigne comme nouveau F.T.P. le fichier ouvert en F.T.A., ce fichier devient alors le F.T.P., mais le système ne connait plus de F.T.A (un même fichier ne peut être à la fois F.T.P et F.T.A.)
description complète de la commande.
exemple : %?COD